Questions et réponses

Bild Sechs Räume mit vir kleinen Kreuzen von Sophie Taeuber-Arp

Vous trouvez ici les principales questions et réponses autour du projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern ».

Les raisons d’un nouveau musée

  • Le bâtiment de l’Atelier 5 doit impérativement faire l’objet d’une rénovation complète. De la technique du bâtiment à la climatisation et au système de refroidissement, du plafond lumineux et de l’assainissement parasismique à la protection des biens culturels et à la réception de livraisons, les installations existantes ne répondent plus aux standards actuels. Ce n’est que grâce à une rénovation d’urgence menée en 2019 et 2020 dans les domaines de la statique, du refroidissement et de la climatisation que le bâtiment peut être exploité jusqu’à la fin de la décennie. La nouvelle construction de remplacement permet au Kunstmuseum de concevoir des salles d’exposition conviviales et des réserves répondant aux normes modernes, de s’ouvrir vers la ville et les versants de l’Aar et d’offrir de nouvelles expériences artistiques. Avec le bâtiment de Stettler rénové, l’ajout de l’immeuble de bureaux à la Holderstrasse 6 et la nouvelle construction de remplacement, le Kunstmuseum pourra continuer à remplir sa mission, c’est-à-dire assurer la protection, la conservation et la médiation des biens culturels prestigieux qui lui ont été confiés. Il se développera de manière durable et tournée vers l’avenir en tant que phare culturel dans le Canton de Berne.

  • Le Kunstmuseum Bern du XXIe siècle n’est pas un temple dédié à l’art – il place les besoins du public au centre : un accès ouvert et accueillant au bâtiment est tout aussi important que des salles de médiation spacieuses, une offre de restauration attrayante et des lieux propices à la détente, aux rencontres et aux échanges. Le nouveau bâtiment apporte au Kunstmuseum Bern des standards internationaux en matière de qualité du service et de convivialité ainsi qu’au niveau de la climatisation, de la sécurité et des livraisons. 

  • Grâce à ses collections et programmes d’exposition, le Kunstmuseum Bern rencontre un grand écho auprès de la population et des médias et est considéré, tant en Suisse qu’à l’étranger, comme une adresse de renom pour la recherche et la médiation relatives à l’art du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui. Le musée accueille 100 000 visiteuses et visiteurs chaque année. Ce qui manque au Kunstmuseum, c’est une infrastructure moderne et durable. Or, avec des salles d’exposition mieux adaptées et une infrastructure plus moderne, le musée peut faire jouer ses atouts de manière plus efficace, s’adresser d’une meilleure manière à la population et poursuivre sa collaboration internationale fructueuse.

Expérience artistique et public

  • Les passages progressifs de la rue au bâtiment facilitent l’accès au musée renouvelé. L’entrée, bien visible depuis l’extérieur, et le foyer accueillent le public avec convivialité. Les nouvelles salles d’exposition ouvertes et lumineuses offrent de parfaites conditions pour une formidable expérience artistique. La médiation artistique dispose de nouvelles salles spacieuses pour ses offres variées et d’un accès direct à la nouvelle terrasse au bord de l’Aar. La restauration est désormais accessible aussi en dehors des heures d’ouverture des expositions. Des zones de séjour non commerciales et une salle de réception moderne font du Kunstmuseum un lieu de rencontre et d’échange inclusif et public. 

  • Dans ces nouveaux espaces, tous les médias artistiques peuvent cohabiter sans aucune entrave : travaux sur papier à côté de sculptures, de tableaux, d’installations ou de vidéos. Toutes les activités du musée, y compris celles qui, jusqu’à présent, ne se déroulaient que dans les coulisses, sont intégrées à la médiation. Une salle de présentation offre désormais au public la possibilité d’obtenir un aperçu de projets de restauration en cours ou d’œuvres nécessitant une installation spéciale. Dans le laboratoire de recherche, il sera possible de rendre visible des thèmes de recherche actuels passionnants, par exemple dans le domaine de la recherche de provenance. De plus, le musée veut emprunter de nouvelles voies : les médiations artistiques analogique et numérique s’entremêlent dans de nouveaux formats et permettent d’accéder à l’art de manière inédite.

  • Des groupes n’utilisant pas encore le musée naturellement doivent être impliqués dans les programmes de manière ciblée. Le Kunstmuseum Bern se considère comme faisant partie d’une société inclusive, dans laquelle tout le monde est le bienvenu. À cet égard, des formats interactifs et des possibilités de participation sont indispensables et doivent jouer un rôle plus important dans le cadre du travail de médiation. 

  • La visite d’un musée est une expérience globale, c’est pourquoi il est prévu de proposer une offre de restauration attrayante, y compris en dehors des horaires d’ouverture, qui permet aussi d’organiser des réceptions d’envergure. Un restaurant proprement dit n’est toutefois pas prévu car cela ne fait pas partie des activités clés d’un musée. Plusieurs clarifications ont eu lieu à ce propos lors de la préparation du concours, ce qui a permis de confirmer que l’offre de restauration dans la vieille ville, toute proche, est déjà très bonne et exhaustive.

  • Le musée gagne environ 500 m2 de surface d’exposition. Le but premier du concours d’architecture n’était pas d’agrandir l’espace au maximum, mais d’apporter des améliorations qualitatives essentielles aux salles d’exposition, aux espaces dédiés à la médiation artistique, aux zones de détente pour les visiteuses et visiteurs et à l’infrastructure pour la logistique relative aux œuvres d’art, la protection des biens culturels et la restauration. La médiation artistique dispose de nouvelles salles spacieuses pour ses offres variées et d’un accès direct à la nouvelle terrasse au bord de l’Aar. Une salle de réception moderne peut être utilisée de manière polyvalente. Le café peut être exploité également en dehors des heures d’ouverture du musée. Les réserves et les livraisons d’œuvres d’art ainsi que l’ensemble de la logistique relative à celles-ci se transforment en une infrastructure moderne et durable.

Musée durable 

  • Le renouvellement du musée repose sur des solutions à grande efficacité énergétique et respectueuses du climat, tant au niveau de l’assainissement, de la transformation, de la construction que de l’exploitation ultérieure. Un catalogue de critères comprenant tous les aspects pertinents du développement durable a été intégré au programme du concours. Celui-ci se fonde sur la norme SIA « Construction durable – Bâtiment » ainsi que sur la structure détaillée du « Standard Construction durable Suisse ». Le musée vise un développement durable dans tous les domaines, incluant au même titre les aspects écologiques, économiques et sociaux. Le Kunstmuseum veille à respecter et à préserver les ressources en matériaux utilisés pour la rénovation prévue. Il optimise les frais d’exploitation et les coûts immobiliers sur l’ensemble du cycle de vie, apporte une contribution économique positive dans la région et assure la promotion de la participation culturelle et de l’inclusion des différents groupes de population.

  • Pour atteindre les objectifs définis, il est indispensable d’agir à plusieurs niveaux : forme des bâtiments, approvisionnement énergétique, matériaux de construction, technique de climatisation et d’éclairage. Ainsi, en ce qui concerne le bâtiment de Stettler (1879), l’insonorisation et l’isolation du toit ainsi que le remplacement des fenêtres ont été planifiés de manière à optimiser la conception et l’exploitation des installations domotiques et à réduire les dépenses énergétiques ainsi que les frais de climatisation et de chauffage. Le bien immobilier situé à la Hodlerstrasse 6 (années 1950) sera lui aussi assaini et transformé, dans le respect des directives relatives à la conservation des monuments historiques, de manière à ce qu’il se rapproche des valeurs énergétiques de référence actuelles et que son exploitation soit plus écologique et plus économique. Le bâtiment remplaçant celui de l’Atelier 5 sera construit de manière durable.

  • Afin d’optimiser l’utilisation des ressources, les trajets de transport vers le musée et la fabrication des produits doivent être aussi régionaux que possible. Les éléments et matériaux de construction doivent être robustes, faciles d’entretien et présenter en outre une grande longévité. Des études réalisées au début de la procédure du concours ont montré que, du point de vue du développement durable, il n’y avait pas de préférence entre la conservation du bâtiment ou son remplacement par une nouvelle construction, et ce sur toute sa durée de vie. L’édifice massif consomme certes plus d’énergie grise pendant la construction, mais il est ensuite possible de faire des économies d’énergie au niveau de la climatisation durant la phase d’exploitation. Par conséquent, le développement durable a été intégré comme critère de qualification central tout au long de la procédure, sous la direction du professeur Brian Cody.

  • Le futur Kunstmuseum fonctionne avec un minimum d’énergies non renouvelables et d’émissions de gaz à effet de serre. Il s’approvisionne en énergie renouvelable auprès de fournisseurs locaux. Aujourd’hui déjà, le Kunstmuseum est raccordé au chauffage urbain d’Energie Wasser Bern. Ce raccordement efficient doit continuer d’être assuré.

  • Les musées sont des bâtiments aux exigences élevées, qui nécessitent une température et une humidité constantes dans les salles d’exposition et les locaux de protection des biens culturels. Le recours à des spécialistes agréé·e·s en développement durable permet toutefois de garantir une efficacité énergétique élevée dans le nouveau bâtiment de remplacement. Il s’agit de privilégier les solutions architecturales qui satisfont aux exigences climatiques en limitant au maximum les moyens techniques déployés. Une exploitation neutre en CO2 est possible, et donc l’objectif zéro émission nette atteignable, si l’électricité et le chauffage à distance proviennent d’énergies renouvelables.

  • Le réaménagement de la Hodlerstrasse, en particulier, améliore le climat de la ville. L’aménagement de surfaces propices à l’infiltration (pavage non jointoyé) permet de lutter contre la surchauffe estivale. Pouvant s’infiltrer dans le sol, l’eau s’évapore sous l’effet de la chaleur et rafraîchit l’environnement. La plantation d’une nouvelle rangée d’arbres contribue elle aussi à améliorer le climat de la ville. Les arbres fournissent de l’ombre, mais ils refroidissent aussi l’environnement grâce à leur capacité d’absorption de l’humidité. Il est également prévu de verdir la place du musée. Grâce à l’espace laissé entre la nouvelle construction et le bâtiment de Stettler, l’air frais des versants de l’Aar peut souffler dans la ville.

  • Le Kunstmuseum Bern se considère comme faisant partie d’une société inclusive. Tout le monde est bienvenu. Par conséquent, le musée souhaite s’adresser à toutes les personnes, sans distinction d’âge, de sexe, d’origine, d’éducation et de niveau social ou économique. Avec ses offres et programmes analogiques et numériques, le musée favorise la participation culturelle et abolit activement les barrières d’accès. Il est tourné vers les générations de demain et s’adapte à l’évolution constante de la société. Les zones accessibles à toutes et à tous lui confèrent un caractère ouvert, de même que les possibilités de s’attarder à l’intérieur comme à l’extérieur sans obligation de consommer. Il sera ainsi possible de s’imprégner du musée et de découvrir son architecture sans acheter de billet d’entrée.

Concours et projet lauréat

  • Le projet lauréat du concours international d’architecture propose une solution convaincante pour ce site exigeant et est le plus à même d’être remanié et concrétisé. La motivation du jury peut être résumée ainsi :

    • L’agrandissement du Kunstmuseum repose sur une nouvelle construction remarquable, qui complète la rangée de bâtiments publics représentatifs en haut du versant nord de l’Aar. L’édifice exploite la hauteur considérée comme possible dans l’étude de faisabilité, présente un point culminant modéré, à l’instar de la tour scénique du théâtre municipal, et s’intègre bien dans l’image de la ville. La nouvelle construction indépendante forme un contraste frappant avec le bâtiment de Stettler, de style néoclassique, qui bénéficie ainsi de beaucoup plus d’espace et retrouve son autonomie architecturale.
    • Le nouvel édifice étant en retrait, la Hodlerstrasse se voit dotée d’une esplanade spacieuse qui invite à visiter le musée et permet de nouvelles utilisations. Il en ressort une grande valeur ajoutée tant pour la ville que pour le musée. La nouvelle place du musée sert de point de rencontre et de lieu dédié à l’art dans l’espace public. Le café situé au rez-de-chaussée du bâtiment Hodlerstrasse 6 contribuera à animer la place.
    • Le bâtiment de Stettler, la nouvelle construction et le bien immobilier de la Hodlerstrasse 6 forment, autour de la place du musée, un ensemble à l’architecture cohérente grâce à la disposition spatiale intelligente des bâtiments. Les trois édifices, clairement délimités et d’époques différentes, instaurent un dialogue entre eux, chacun avec ses particularités, et confèrent du dynamisme à la place du musée.
    • Un jardin intérieur en terrasse relie le nouveau bâtiment au café et permet de mettre en valeur les remparts de la ville. Entre le bâtiment de Stettler et la nouvelle construction, un large escalier extérieur mène jusqu’à la nouvelle terrasse surplombant l’Aar, qui peut être utilisée de diverses manières : comme place de pique-nique pour les écoles ou comme lieu privilégié pour des activités liées à la médiation artistique.
    • La clarté urbanistique se poursuit à l’intérieur. Dans le nouveau bâtiment, l’entrée principale du Kunstmuseum donne sur un foyer spacieux, visible depuis l’extérieur, qui est accessible même aux personnes ne visitant pas le musée et où différentes activités peuvent se dérouler. De là, les escaliers et ascenseurs permettent d’accéder de manière claire à l’ensemble du bâtiment. La visite du musée est divisée en deux parties et, ainsi, offre une double expérience : d’une part, en explorant le nouveau bâtiment, qui comprend trois salles d’exposition autonomes situées les unes au-dessus des autres et, d’autre part, en passant de la nouvelle construction au bâtiment de Stettler, plongeant ainsi dans l’essence du Kunstmuseum issue du XIXe siècle. Une vaste salle d’exposition sous la place du musée relie le nouvel édifice au bâtiment de Stettler et mène dans une pièce à double hauteur et aux lumières et vues inattendues.
    • La nouvelle construction a une façade unique, qui reprend des éléments de la construction traditionnelle de Berne en pierres de carrière. La façade en grès présente une surface rugueuse au rez-de-chaussée, qui devient de plus en plus lisse aux étages supérieurs. Des ouvertures de fenêtres judicieusement placées aménagent des vues uniques tant de l’intérieur que de l’extérieur. Au troisième étage, un plafond lumineux crée une atmosphère particulière.
  • Berne se voit dotée d’un bâtiment remarquable à l’aspect intemporel et d’une place du musée créatrice d’identité. Il en résulte un musée ouvert et facile à trouver, qui n’est pas dissimulé derrière des murs fermés et des façades. Le Kunstmuseum deviendra un lieu vivant et connecté à l’espace public.

    Le nom du projet, « Eiger », lui convient parfaitement : le nouveau bâtiment autonome et impressionnant est empreint de stabilité, revêt une apparence sobre synonyme de valeurs durables et reprend d’une certaine manière la splendeur du panorama alpin. Le fait que des édifices représentatifs plus élevés se dressent en bordure de la vieille ville est une caractéristique de Berne. Le nouveau bâtiment s’intègre bien dans la silhouette de la ville et rend le Kunstmuseum visible de loin : en arrivant à Berne en train ou par le pont du Kornhaus, le musée est bien reconnaissable. L’équipe lauréate, Schmidlin Architekten, a saisi cette occasion pour concevoir un bâtiment de musée moderne qui s’intègre parfaitement dans la ville de Berne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • Le jeune et innovant bureau d’architectes Schmidlin Architekten (Zurich et Engadine) a de l’expérience en matière de travaux de construction publics complexes et se consacre en grande partie aux transformations et aux agrandissements d’objets classés monuments historiques en milieu tant urbain que rural. À Susch, en Basse-Engadine, l’équipe a transformé plusieurs bâtiments historiques, dont l’origine de certains remonte au XIIe siècle, en un musée d’art contemporain. Elle est parvenue à conserver le patrimoine classé monument historique tout en créant de nouvelles salles d’exposition qui satisfont aux exigences actuelles. En 2019, le Muzeum Susch a obtenu le prix « Bâtiment de l’année » de Swiss-Architects. À l’heure actuelle, le bureau travaille notamment à la transformation et à la rénovation du Musée d’histoire de Thurgovie dans le château de Frauenfeld, classé monument historique. À Würenlingen, dans le Canton d’Argovie, l’équipe a transformé une ferme de style baroque tardif protégée, située au cœur historique du village, en un centre culturel et l’a agrandie en ajoutant une annexe. Le bâtiment abrite la bibliothèque publique, des espaces d’exposition et une grande salle. À Bâle, le bureau Schmidlin Architekten a conçu une galerie d’art dans les locaux d’un ancien garage automobile. En 2014, il a remporté le « Prix de la rénovation et de la construction durables dans les Alpes » pour la restauration d’une étable vieille de 500 ans (projet « Stalla Madulain »).

  • Dans le cadre du développement du projet, il s’agira d’exploiter le potentiel de la façade pour créer une structure plus élaborée et tisser des liens plus profonds avec son environnement. En outre, il faudra vérifier l’ampleur possible des interventions dans le bâtiment de Stettler et celui situé à la Hodlerstrasse 6, qui sont classés monuments historiques. Quant à la conception de l’espace extérieur, des plantations sont prévues afin d’améliorer le climat urbain. En ce qui concerne l’utilisation multiple du foyer et de l’espace événementiel polyvalent, les différents besoins doivent correspondre au concept curatorial du musée. Un comité formé de membres du jury accompagnera le remaniement du projet. Le Service des monuments historiques de la ville participera au développement. Le conservateur du patrimoine était déjà membre du jury d’experts.

  • Grâce à leur hauteur et à leurs charges admissibles plus élevées, les pièces du nouveau bâtiment peuvent accueillir des expositions qui, jusqu’à présent, n’étaient pas réalisables au Kunstmuseum Bern. Les nouvelles salles et les parcours de visite clairs constituent un précieux complément aux espaces d’exposition historiques du bâtiment de Stettler, où la collection du Kunstmuseum et les expositions pourront être redécouvertes dans les pièces rénovées.

  • Le projet permet d’améliorer et de simplifier considérablement la logistique relative aux œuvres d’art et aux marchandises. Les monte-charges desservent tous les étages et l’agencement des salles (livraison, réception et distribution, manipulation des œuvres d’art, protection des biens culturels) permet de mettre en place une solution respectueuse des ressources. Grâce à des plans de niveau clairs, la sécurité est elle aussi optimisée. À cela s’ajoutent de nouveaux systèmes efficaces de climatisation et de chauffage ainsi que des façades, matériaux et structures nécessitant peu d’entretien. Tout cela permet une activité nettement plus efficiente et des coûts d’exploitation stables malgré une surface plus grande. Bien que la surface d’exposition soit plus vaste, il n’est pas nécessaire de recourir à davantage de personnel pour la caisse du musée, la boutique et la surveillance. La construction massive du nouveau bâtiment permet de réduire le besoin en énergie. Quant à la logistique relative aux œuvres d’art, elle est améliorée grâce à l’agencement des salles.

  • La configuration actuelle du bâtiment, avec différents niveaux, des livraisons difficiles, des réserves trop petites, des ateliers provisoires, une technologie obsolète et peu efficace ainsi qu’une mauvaise insonorisation, n’est plus suffisante ni adaptée à notre époque. Les solutions incluant un nouveau bâtiment élaborées dans le cadre d’une étude de faisabilité en 2018 permettent une activité nettement plus efficiente et économe en ressources ainsi que des coûts d’exploitation stables. Par ailleurs, la surface d’exposition gagne en qualité et en taille. Ainsi rénové durablement, le Kunstmuseum – ancré entre l’animation de la ville et les berges de l’Aar – invite à la rencontre et à l’échange et offre un espace propice à des expériences artistiques exceptionnelles, à la réflexion et à la recherche. La revalorisation de la zone entre le Palais fédéral et la Hodlerstrasse, planifiée par la ville de Berne, offre l’opportunité de relier l’espace urbain au nouveau Kunstmuseum et de revaloriser ainsi toute la partie haute de la vieille ville.

  • Le concours d’architecture mené se base sur le concept fondamental du projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern », présenté au grand public en 2021. Les éléments clés sont, d’une part, l’extension du champ de réflexion à l’ensemble architectural réunissant le bâtiment historique de Stettler, celui de l’Atelier 5 et l’immeuble situé à la Hodlerstrasse 6 et, d’autre part, la revalorisation de la Hodlerstrasse avec un nouveau régime de circulation et le déplacement de la sortie du parking Metro. Le programme du concours ne visait pas en premier lieu la maximisation de l’espace mais, outre les nombreuses conditions-cadres (allant de la protection des biens culturels aux directives relatives à la protection des monuments en passant par le développement durable), les besoins de la société.

Coûts et finances

  • Les coûts totaux de l’assainissement du bâtiment de Stettler et de l’immeuble situé à la Hodlerstrasse 6 ainsi que de la nouvelle construction de remplacement s’élèvent à environ 147 millions de francs. Ce montant inclut le renchérissement escompté des prix de la construction jusqu’à la réouverture en 2033, qui se chiffre à près de 27 millions de francs.

    Des réserves d’un montant d’environ 10 millions sont prises en compte. L’exactitude des coûts, qui s’élève à +/- 25 %, correspond à l’état actuel de l’étude du projet et se montera à +/- 10 %, comme à l’accoutumée, lorsque celui-ci sera davantage concrétisé. La gestion des frais selon la méthode de conception à coût objectif (design to cost) permet d’assurer le respect du plafond des dépenses. Afin d’éviter autant que possible les mauvaises surprises, les risques concernant notamment le terrain, l’excavation et la reprise en sous-œuvre, ont été évalués avec soin et pris en compte dans l’estimation approximative des coûts.

  • Le financement doit être pris en charge par les pouvoirs publics, des mécènes et des fondations privées ainsi que des entreprises. Le plan de financement prévoit que le canton assume les coûts de l’assainissement du bâtiment de Stettler et le montant qui aurait été nécessaire pour l’assainissement du bâtiment de l’Atelier 5. Il est également demandé au canton de prendre en charge tous les coûts liés au renchérissement, car la fondation du Kunstmuseum Bern n’est pas en mesure d’assumer ce risque. Hansjörg Wyss, président de la Wyss Foundation, y contribue généreusement en apportant 30 millions de francs au total : 20 millions pour le nouveau bâtiment de remplacement et 5 millions pour l’amélioration de la qualité de séjour dans la Hodlerstrasse, notamment grâce au déplacement de la sortie du parking Metro. Il est prêt à apporter 5 millions de francs additionnels à la condition que d’autres fonds privés à hauteur d’au moins 7,5 millions soient réunis pour la rénovation du musée. Le plan de financement prévoit des contributions provenant de particuliers, de fondations et d’entreprises pour un montant total de 52 millions de francs (contribution de Hansjörg Wyss incluse).

  • Selon le plan de financement, les coûts que le Canton de Berne est prié de prendre en charge pour la nouvelle construction ainsi que l’assainissement du bâtiment de Stettler et du bien immobilier situé à la Hodlerstrasse 6 s’élèvent à 95 millions de francs au total. Ce montant inclut le renchérissement escompté jusqu’en 2033, qui se chiffre à 27 millions de francs. L’assainissement du bâtiment de Stettler est nécessaire, indépendamment du projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern ». Le canton ne doit contribuer aux coûts de la nouvelle construction qu’à hauteur du montant qui aurait été requis pour l’assainissement du bâtiment de l’Atelier 5. Il lui est aussi demandé d’assumer tous les coûts liés au renchérissement. Dans le détail, les coûts totaux à la charge du canton se présentent comme suit : 40 millions pour la nouvelle construction, 20 millions pour l’assainissement du bâtiment de Stettler, 5 millions de réserve, 3 millions pour la délocalisation des œuvres d’art pendant la fermeture, 27 millions pour le renchérissement (2019-2033). Pour des raisons financières et pratiques, il s’avère judicieux de réaliser l’assainissement du bâtiment de Stettler et la nouvelle construction en même temps : des synergies peuvent ainsi être exploitées et les contraintes pour les riveraines et riverains réduites. Un seul chantier sera nécessaire et le Kunstmuseum ne sera fermé qu’une fois. À la fin des travaux, le musée sera à nouveau accessible et fonctionnera pleinement. 

  • Entre l’étude de faisabilité de 2018 (indice : 99,7) et le calcul des coûts réalisé dans le cadre de la procédure du concours de 2024 (indice : 113,7), le renchérissement a fortement augmenté. Après correction, le projet lauréat se situe dans les limites des coûts escomptés. Le renchérissement prévu jusqu’à l’achèvement du projet est estimé à 10 %, ce qui correspond à 1 % par année. Il est calculé à l’aide de différents scénarios prévoyant une stabilité des prix moyenne ou élevée, c’est-à-dire un renchérissement compris entre 1 et 2 % par an. Si les prévisions d’un renchérissement de 10 % sont correctes, les coûts totaux pour la rénovation et l’agrandissement du Kunstmuseum une fois les travaux de construction terminés s’élèveront à environ 147 millions de francs. L’assainissement du bâtiment de l’Atelier 5 serait concerné par le même renchérissement. Le montant total affecté par celui-ci serait toutefois plus bas. Pour le canton, les coûts de l’assainissement sans avantages supplémentaires ne se monteraient qu’à 20 millions de moins que pour le projet d’agrandissement avec un nouveau bâtiment.

  • Le bâtiment de l’Atelier 5 ne peut être exploité que jusqu’à fin 2030 pour différentes raisons. Ce n’est que grâce à diverses mesures immédiates concrétisées en 2020 que l’exploitation peut être assurée jusqu’à la fin de la décennie. Si le crédit de planification ou de réalisation est rejeté, deux autres options se présentent :

    • L’assainissement du bâtiment de l’Atelier 5 est abandonné et le bâtiment fermé, ce qui implique la perte de 2000 m2 de surface d’exposition. Le Kunstmuseum n’est alors plus en mesure de maintenir le programme d’exposition et la présentation de la collection conformément au contrat de prestations. Le prêt international d’œuvres d’art cesse en raison des mauvaises conditions de livraison. Conséquences probables d’une offre réduite, les recettes provenant du sponsoring et les fonds de tiers baissent et le musée ne reçoit plus de nouveaux legs. Il ne répond plus aux exigences contractuelles (actes de fondation, fondations associées) et se voit contraint de réduire ses offres de médiation artistique pour les écoles. Les fonds privés promis pour le projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern » ne sont plus d’actualité. Le Canton de Berne perd en renommée.
    • Les bâtiments existants sont assainis et continuent d’être exploités comme jusqu’à présent. Les surfaces d’exposition ne diminuent pas par rapport à aujourd’hui, mais la promesse d’un musée ouvert, relié à la ville et accessible ne peut pas se concrétiser. La situation relative aux livraisons reste inchangée et le musée est mis à l’écart du réseau de prêts international, le programme d’exposition actuel ne peut pas être poursuivi. Les coûts d’exploitation restent élevés. L’espace pour la formation et la médiation ne répondent pas aux exigences actuelles. La Hodlerstrasse n’est ni revalorisée ni dynamisée et la ville n’est pas reliée aux berges de l’Aar. La probabilité de trouver des investissements privés pour ce projet est limitée et les 30 millions promis par Hansjörg Wyss sont perdus. L’option d’assainissement sans avantages supplémentaires coûte environ 75 millions de francs, soit près de 20 millions de moins que le projet d’agrandissement avec un nouveau bâtiment.
  • Le concours d’architecture étant à présent terminé et le projet disponible, les négociations proprement dites avec les contributrices et contributeurs potentiels peuvent débuter. De nombreuses discussions ont déjà eu lieu en amont. Des particuliers, des fondations et des entreprises ont promis leur soutien. La Fondation « Museumsstiftung für Kunst » de la Bourgeoisie de Berne  s’est engagée très tôt à verser 2 millions de francs. D’autres engagements de particuliers se montent à plusieurs millions. 

  • Oui. Le contrat entre la Wyss Foundation et la fondation du Kunstmuseum Bern a été valablement signé en avril 2022. Il se base sur le concept fondamental du projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern » de 2021. Les principaux éléments du concept sont l’extension du champ de réflexion à l’ensemble architectural réunissant le bâtiment de Stettler, celui de l’Atelier 5 et le bien immobilier situé à la Hodlerstrasse 6 (en droit de superficie par la donatrice, la Ville de Berne) ainsi que la revalorisation de la Hodlerstrasse par le biais d’un nouveau régime de circulation et la réorganisation de l’entrée et de la sortie du parking Metro. Le concept global a été élaboré dans un esprit de partenariat, les différents promoteurs du projet prenant chacun en charge les coûts respectifs. . La Fondation du Kunstmuseum Bern entend financer les constructions du musée avec une contribution cantonale, le soutien de Hansjörg Wyss et celui d’autres fondations et contributrices et contributeurs privés. La ville se charge des coûts pour les places publiques et les rues.

  • Le bâtiment situé à la Hodlerstrasse 6 joue un rôle clé dans le projet de rénovation : le Kunstmuseum dispose dès lors dans son voisinage immédiat d’un bâtiment pour l’administration et le café, évitant ainsi de devoir construire des surfaces de bureaux onéreuses dans le bâtiment de remplacement. Cela permet d’agrandir la surface dédiée à la culture et contribue à une utilisation du patrimoine immobilier durable. La solution présente aussi des avantages au niveau de l’organisation : beaucoup de services du Kunstmuseum ont une forte interdépendance opérationnelle, p. ex. au niveau de la médiation artistique, des archives, du suivi des collections et de la gestion des expositions. Héberger l’administration ailleurs dans la ville ou dans la région aurait été désavantageux d’un point de vue financier également : des loyers supplémentaires augmenteraient durablement les frais d’exploitation à l’avenir. L’assainissement du bâtiment situé à la Hodlerstrasse 6 est compris dans l’évaluation actuelle des coûts.

  • Le Conseil municipal et le Conseil de ville veulent contribuer au succès du projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern » de diverses manières. Pour permettre la rénovation prévue, ils ont décidé de céder gratuitement en droit de superficie le bâtiment situé à la Hodlerstrasse 6 à la Fondation du Kunstmuseum Bern, ce qui est possible car la locataire actuelle, la police cantonale bernoise, veut ériger un nouveau centre de police à Niederwangen. De plus, la ville planifie de revaloriser la Hodlerstrasse en coordination avec la nouvelle construction prévue du musée, de déplacer la sortie du parking Metro et de faire avancer la réorganisation de la Bärenplatz et de la Waisenhausplatz de concert avec le reste. Les coûts de la revalorisation de la Hodlerstrasse ne sont pas encore connus. Ils doivent maintenant être clarifiés de manière détaillée en se fondant sur le résultat du concours. Il existe déjà une première estimation pour les coûts du déplacement de la sortie du parking Metro : ils s’élèveraient à environ 9 millions de francs (coûts de construction et pertes de gain en raison de la suppression de places de stationnement). La question de savoir qui prendra en charge ces coûts, et dans quelle mesure, fait actuellement l’objet de négociations entre le Kunstmuseum et la ville de Berne.

Avantages multiples

  • Les expériences faites dans le cadre d’autres projets de musée en Suisse montrent qu’un nouveau bâtiment provoque un regain d’intérêt considérable auprès du public au cours des premières années. Ensuite, c’est à nouveau le programme des expositions qui est décisif pour le succès du musée. Le nouveau bâtiment de remplacement permet de concevoir des offres et des expériences artistiques attrayantes, ce qui donne l’opportunité d’augmenter durablement le nombre de visiteuses et visiteurs. Une hausse de 25 % de la moyenne à long terme des visites est visée. Selon des études, le public culturel attache en général beaucoup d’importance à l’offre culturelle, mais aussi à l’offre de restauration. Une étude bientôt achevée du Centre de recherche sur le tourisme de l’Université de Berne a révélé que la valeur ajoutée brute annuelle totale du Kunstmuseum s’élève à près de 10,5 millions de francs pour le Canton de Berne. Avec 100 000 visiteuses et visiteurs par année, cela représente environ 100 francs par entrée.

  • Le futur Kunstmuseum Bern offre une expérience artistique et culturelle unique et globale, au rayonnement national et international. Le Kunstmuseum Bern s’adresse à tout le monde et incite à la réflexion sur l’art et les valeurs sociales, à la rencontre, au dialogue et à l’interaction.

    Toutes ses activités sont destinées dans la même mesure aux jeunes et aux moins jeunes, aux amatrices et amateurs d’art avertis, à la population au sens large et dans toute sa diversité, aux habitantes et habitants ainsi qu’aux visiteuses et visiteurs. Le Kunstmuseum Bern est un lieu vivant, propice à des expériences artistiques exceptionnelles, à la réflexion, à la recherche et aux rencontres. Grâce à la nouvelle infrastructure, il pourra continuer à remplir sa mission, c’est-à-dire assurer la protection, la conservation et la médiation des collections d’art prestigieuses qui lui ont été confiées, proposer des offres pour les écoles de tout le canton, prêter des tableaux à d’autres centres culturels du Canton de Berne et apporter son aide en cas de questions relatives à la recherche de provenance. En outre, le rayonnement national et international du Kunstmuseum Bern est préservé et son activité est assurée pour la population et les futures générations. La rénovation du musée privilégie des solutions à grande efficacité énergétique pour l’assainissement, la transformation et la construction, mettant ainsi en pratique la stratégie de développement durable du Canton de Berne.

    En tant que capitale fédérale et chef-lieu de canton, la ville profite à de nombreux égards du renouvellement du musée : au-delà de l’avantage relevant de la politique culturelle et des nouvelles opportunités pour l’hôtellerie, la restauration et le commerce de détail s’offre la chance unique de coordonner le réaménagement de la Hodlerstrasse avec la construction du nouveau bâtiment du musée et de revaloriser par ce biais la ville d’un point de vue urbanistique. Coordonnée avec le projet du musée mais planifiée séparément, la revalorisation de la Bärenplatz et de la Waisenhausplatz apporte également un avantage supplémentaire : elle permet de relier l’espace urbain à l’attrayant Kunstmuseum. La partie haute de la vieille ville dans son ensemble gagne ainsi en importance et en attrait. Toutes ces améliorations regroupées en un projet global confèrent à la Ville de Berne une perspective prometteuse. 

  • Non, les offres se complètent. Le profil de la Ville et du Canton de Berne sera renforcé grâce au triangle formé par la Hodlerstrasse comme allée des arts, le Zentrum Paul Klee et le quartier des musées de l’Helvetiaplatz. Le Kunstmuseum aspire à collaborer avec le quartier des musées, en particulier au niveau du marketing et dans le cadre de projets communs dans le domaine de la médiation artistique et culturelle. Un soutien mutuel avec des prêts d’objets d’art comme par le passé est tout aussi possible. Le développement du Kunstmuseum Bern et du Zentrum Paul Klee, en interaction avec l’aménagement du quartier des musées, représente une grande opportunité pour Berne de se positionner comme un lieu de culture et de musées à l’international également. 

Feuille de route

  • Le musée restera fermé probablement de 2029 à 2033, en fonction du début des travaux.

  • Pendant la fermeture du musée due aux travaux, soit de 2029 à 2033, des expositions et des coproductions sont envisagées avec certains musées du Canton de Berne. Il y aura par exemple une collaboration étroite avec le château de Spiez, dans les salles d’exposition duquel des fonds majeurs de la collection d’art suisse du XIXe siècle peuvent être présentés. De nombreux chefs-d’œuvre du musée qui ne peuvent normalement pas être déplacés seront à découvrir lors du Tour de Berne dans des face-à-face inédits ou des rencontres improbables. Une offre ludique, créant de nouveaux accès numériques à la collection, viendra compléter l’ensemble.

Nouvelle Hodlerstrasse

  • La revalorisation de la Hodlerstrasse constitue un élément important de l’agrandissement prévu du Kunstmuseum. Cette rue doit devenir un lieu de détente attrayant tant pour les visiteuses et visiteurs du musée que pour la population. Outre des mesures de construction (déplacement de la sortie du parking Metro, réaménagement de la rue), cela implique une limitation modérée de la circulation. La rue changera totalement d’aspect grâce à un pavage et à un verdissement assuré par une rangée d’arbres. La Hodlerstrasse prolongera visuellement les places Bärenplatz et Waisenhausplatz, également pavées, et améliorera ainsi sensiblement la qualité de séjour dans ce périmètre central de la partie haute de la vieille ville. La réduction des surfaces routières et de stationnement permettra au Kunstmuseum et au PROGR comme à la « Turnhalle » de s’ouvrir vers l’extérieur. Des coopérations avec la Haute école des arts de Berne, le Kornhausforum et d’autres institutions culturelles sont également envisageables en vue d’utilisations temporaires. Des établissements de restauration le long de la Hodlersrasse ont également manifesté leur intérêt. La population profite de cette manière d’un espace vivant et attrayant, situé en pleine ville, accessible à tout le monde et où l’on se sent bien.

  • Il est actuellement prévu de modérer la circulation en fermant temporairement la Hodlerstrasse au trafic individuel motorisé en dehors des heures de pointe. Les modalités détaillées seront déterminées à une prochaine étape de la planification. L’idée de revaloriser la Hodlerstrasse est un souhait de longue date des responsables politiques et de la population. Les objectifs de la modération de la circulation prévue devraient être largement soutenus. Alors que le projet « L’avenir du Kunstmuseum Bern » n’est pas contesté en lui-même, la fermeture temporaire au trafic individuel motorisé en dehors des heures de pointe est critiquée par les associations économiques. La ville et le musée prennent ces objections au sérieux et souhaitent, dans un esprit de participation active, tenir compte des voix critiques dans les prochaines étapes de la planification. Le temps à disposition jusqu’à la réalisation du nouveau bâtiment du Kunstmuseum doit être utilisé pour élaborer, au moyen de planifications tests, une solution qui concilie au mieux tous les intérêts. Comme première étape de cette « planification instructive », une zone de rencontre devrait être aménagée ces prochains mois devant le Kunstmuseum, qui sera meublée ponctuellement et évaluée. Les parties prenantes espèrent en tirer de précieuses conclusions pour la solution qui sera finalement mise en œuvre. Elles sont convaincues que cette procédure permettra de trouver une solution réunissant les intérêts du musée, de la ville, de la population dans son ensemble, des quartiers et des commerces.

  • Devant le Kunstmuseum, il est prévu de renoncer en grande partie aux surfaces de stationnement pour le trafic individuel motorisé. La situation en matière de stationnement et de livraison sera analysée de manière plus approfondie dans le cadre de la planification détaillée. L’important est que les intérêts de la circulation liée à l’économie soient pris en compte.

  • Le déplacement de la sortie du parking Metro et un nouveau régime de circulation sont indispensables afin de pouvoir revaloriser et dynamiser la Hodlerstrasse dans la mesure souhaitée. Ce déplacement est nécessaire pour créer une place publique devant l’entrée du nouveau bâtiment et pour faciliter l’accès des piétonnes et piétons et des cyclistes au Kunstmuseum. Des clarifications poussées confirment que le déplacement de la sortie Metro est faisable en termes de construction. La sortie sera placée là où se trouve aujourd’hui l’entrée. Ce nouvel agencement permet de sortir du parking dans la direction de la partie basse de la vieille ville et donc de supprimer l’ancienne rampe dans la Hodlerstrasse.


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